Il paraît que cette journée singulière (organisée par le directeur de l’établissement de concert avec l’association Kohlantess spécialisée dans ce type de divertissements à usage carcéral) avait été validée par le ministère de la Justice et le cabinet du garde des Sceaux, de sorte que ce dernier ayant ordonné une enquête administrative se serait en quelque sorte incriminé (Ouest-France).
Le ministre a démenti en affirmant qu’il n’avait jamais été informé de ces péripéties qui auraient relevé de la seule initiative du directeur et de l’association, et qu’il aurait mis son veto à la course de kart.
Le rapport qui lui a été remis pointerait des failles et des responsabilités dans le processus des prises de décision et mettrait hors de cause le ministre et son cabinet, la Chancellerie n’ayant validé que l’annonce d’une “compétition sportive” (mais sans karting). Pourtant, selon le Canard enchaîné, le contrat dont il est question incluait bien le karting. À dire vrai, dans tous les cas, je voyais mal l’administration cibler le ministre qui l’avait saisie. On est en France !