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Date : 13-09-2022 11:56:08
Elle est dans les tuyaux : il y aura bien une Convention citoyenne sur la fin de vie.
Le Président se serait juste un peu emballé lors de la remise de la grand-croix de la Légion d'honneur à Line Renaud, déclarant : « Le droit à mourir dans la dignité est un combat qui vous ressemble et qui nous oblige », laissant ainsi entendre que le principe d'une loi était acquis.
Du reste, Jean-Luc Romero, défenseur acharné de l'euthanasie, s'est empressé de l'interpréter ainsi.
Mais il y aura bien Convention, comme l'avait annoncé Emmanuel Macron dans son programme électoral où il était question d'associer citoyens, spécialistes de l’éthique et professionnels. Cette annonce, le Président l'a faite, le 8 septembre, en marge du lancement du Conseil national de la Refondation, déclarant : « Il nous faut bouger pour plus d’humanité. »
Bien sûr, tous les citoyens-participants qui avaient un tantinet travaillé lors des états généraux de la bioéthique seront ravis. Ils en gardent un souvenir ému.
Ils s’étaient très majoritairement prononcés contre la PMA sans père et autres délires sociétaux inclus dans le projet de révision de la loi de bioéthique de 2018. Et puis, le Conseil consultatif national d’éthique en charge de la synthèse avait conclu que, finalement, il fallait les autoriser, juste cinq ans après avoir rendu un avis défavorable, mais n’y voyez aucune versatilité.
D’ailleurs, le président du CCNE, le Pr. Jean-François Delfraissy, avouait en 2018 : « Je ne sais pas ce que sont le bien et le mal. » C’est dire s’il est qualifié pour présider un comité Théodule devant rendre des avis sur des problèmes d’éthique.
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